C’était attendrissant , le mercredi 20 janvier 2016, à l’intercommunalité, qui au 31 décembre 2015 était totalement gauchiste, de voir la gauche voter pour la droite et la droite voter pour la gauche.
Les dernières élections municipales, ont provoqué un véritable séisme dans les villes de gauche, et dans la nouvelle interco Paris-Vallée de la Marne, gauche et droite se retrouvent quasiment à égalité.
32 délégués unis de droite (à une exception près), 33 délégués de gauche dans laquelle les communistes et les verts sont prêts à faire dissidence à tout moment
Pour rendre le truc gouvernable, il fallait donc que les deux courants de pensée politique acceptent de travailler ensemble.
Un accord de gouvernance a été conclu et nous avons assisté le 20 janvier à un duo d’amour, tous les délégués s’embrassant sur la bouche.
La droite ne présenta pas de candidat pour la présidence et la gauche, accepta que la droite détienne un nombre de vice-présidents égal au sien.
Terminé, les socialistes méprisants ne laissant que des miettes de pouvoir à leur opposition.
Mercredi soir, nécessité et raison obligent, les élus se partageaient joyeusement les pouvoirs.
L’interco va telle être enfin considérée comme une collectivité de projets sans se préoccuper des intérêts des partis politiques ?
« Ma pourvou qué ça doure !».
Il reste cependant plusieurs questions que l’ULEM se pose :
1er la position de Benarab théoriquement élu de droite, de Torcy.
Cet élu qui n’a jamais brillé par sa force de proposition, sa force de travail, trahira-t-il une nouvelle fois ses idées pour obtenir une bride de pouvoir qu’il recherche vainement depuis sa déculotté aux municipales ?
C’est bizarre mais personne à droite, à part quelques bisous nounours, ne semble lui faire confiance.
2ème les délégations qui ont été données aux vice-présidents ont-elles été données, en fonction des connaissances de chaque vice-président ou en fonction de critères politiques ?
De nombreuses questions peuvent se poser dans ce domaine.
A suivre …..