L’ULEM des poètes
Comme vous le savez, l’ULEM ne fait depuis 1995 que répondre aux attaques contre nos élus
Elle est de plus dans l’impossibilité de débattre avec les oppositions municipales (oui, oui elles sont 2 aujourd’hui, même si elles sont parties seules, puis se sont réunies, puis se sont de nouveau séparées) car pour ce faire, il faut être plusieurs à le vouloir ou à le pouvoir.
Malheureusement, à peine 6 mois après les élections, l’opposition n’existe plus que sur le papier et ses différents groupes voire sous groupes et même sous-sous groupes ne représentent plus rien
Nous écrivons « malheureusement » car la démocratie locale ne peut plus s’exercer normalement,
Nous n’avons pas compris les 47 % d’électeurs qui ont voté pour une liste fantôme (alors qu’ils savaient qu’elle était composée pour partie d’hommes et femmes qui n’avaient rien fait pendant les 6 ans de leur mandat précédent).
Nous nous interrogeons encore sur les motivations profondes de ces emerainvillois (prime à la fainéantise, méconnaissance du sujet, réflexe héréditaire etc.. ?) et nous ne pouvons pas les plaindre de leur déception légitime devant la chienlit actuelle qui règne chez leurs représentants.
Tout cela explique que notre association, présente sur le terrain, très active notamment dans son rôle de formatrice de futurs élus, forte d’un nombre d’adhérents important et en progression constante s’ennuie un peu au niveau de la communication.
Ce calme nous laisse le temps de relire nos classiques et nous nous permettons de soumettre, à la sagacité de nos lecteurs, des extraits d’auteurs célèbres.
POUR tout gouvernement de gauche comme de droite
Ce qu’on doit à César, Sire, il le lui faut rendre
Mais, plus qu’on ne lui doit Sire, il ne lui faut prendre
Veuillez donc désormais au peuple retrancher
Ce que plus qu’il ne doit sur son dos il supporte
Et ne permettez plus qu’on le mange en la sorte
Car Sire, il le faut tondre et non pas écorcher
Olivier de Magny
POUR la minorité municipale
Oh comme je les hais ces solennels grigous
Ils composent avec leur fiel et leurs dégoûts
Une sagesse pleine et d’ennui et de jeûnes
Et faite pour les vieux osent l’offrir aux jeunes
Victor Hugo
POUR LAURENCE TALBI
0 douleurs, 0 douleurs, le temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
« Des pleurs que nous versons » croit et se fortifie.
Charles BAUDELAIRE
POUR Monsieur HULEUX
Car encore faut il pousser à une porte pour savoir qu’elle nous est close.
D’où naît cette platonique subtilité que ni ceux qui savent n’ont à s’enquérir car ils savent, ni ceux qui ne savent pas, car pour s’enquérir, il faut savoir de quoi on s’enquiert.
Montaigne
POUR Madame BESSONNIES, Monsieur BOULLEY et le parti communiste en général
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés?……
Ce sont amis que vent emporte;
Et il ventait devant ma porte,
Aussi les emporta……
Rutebeuf
POUR Monsieur DAURIAC
Il s’en alla comme il était venu……
Mangea le fonds avec le revenu
Tint les trésors, choses peu nécessaires
Quant à son temps bien le sut dispenser,
Deux parts en fit, dont il voulait passer
L’une, à dormir et l’autre à ne rien faire
Epitaphe de La Fontaine
Ou encore
Oh combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines
Dans ce morne horizon se sont évanouis.
Combien ont disparu, dure et triste fortune
Dans une mer sans fonds, par une nuit sans lune,
Sous l’aveugle océan à jamais enfoui
Victor hugo
Ou encore,
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà delà
Pareil à la feuille morte.
Paul Verlaine
Nous espérons que ces rapprochements entre citations et élus minoritaires emerainvillois ne choqueront pas la sensibilité exacerbée de certains de nos lecteurs de gauche qui nous l’espérons ne retiendront de ce tract que son coté pédagogique.
Nous espérons, sans trop y croire, que les nouvelles oppositions auront à défaut d’autre chose le sens de l’humour, et ne considéreront pas nos écrits comme insultants, antidémocratiques, ignobles, illisibles et mettant en jeu l’intégrité morale des personnes citées.
Qu’elles n’y verront pas non plus un complot de l’extrême droite, ni du grand capitalisme avec ses multinationales oligarchiques, ni….ni…..ni…..
La vérité
L ‘ULEM s’amuse (par les temps qui courent cela relève de l’exploit) et elle tente dans la mesure de ses faibles moyens de participer à la renaissance de l’amour que tout être civilisé doit avoir pour la littérature française.